Ostende, à la conquête de la mer
Quarante minutes de train séparent Gand d’Ostende. Je les passerai rivée à regarder défiler la campagne belge par la fenêtre. Les images qui passent me donnent envie d’en voir plus sur le plat pays. Une prochaine fois peut-être. La mer d’Ostende m’attend. Moi aussi je l’attends. Peut-être même un peu trop.
La mer, je l’aime quand elle claque ses vagues contres les rochers. Je l’aime animée, puissante, vivante. J’aime entendre ses roulis qui se fondent dans le sable et respirer ses embruns.
Ce n’est pas le cas ici, pas aujourd’hui du moins. Le front de mer est loin d’elle et en plus la marée est basse. J’avais sans doutes trop d’attentes. Mais ce n’est pas grave, la déception n’est que de courte durée. Un soleil déjà cuisant pour un mois de mai m’assure que la journée sera belle. La preuve en est des vacanciers installés près de leur cabanon et des nombreux châteaux de sable en construction.
Le jardin japonais et ses fleurs
Ce n’est pas un incontournable ni un « the place to be » de la ville. Néanmoins c’est l’un de mes endroits préférés d’Ostende. D’ailleurs, ce n’est pas tant le jardin japonais que j’ai aimé (plutôt inaccessible avec ses grosses dalles irrégulières) mais le parc qui l’entoure. Des centaines (milliers ?) de fleurs violettes coloraient le décor. Splendide ! Situé non loin de la promenade en bord de mer, c’est également l’endroit parfait pour se (re)poser un moment. Le calme en pleine ville.
Jardin japonais
Adresse Koningin Astridlaan – Oostende 8400
Le street art à Ostende
Vous croiserez forcément sur votre chemin de grandes et magnifiques fresques. Une vingtaine d’artistes, pour certains mondialement connus et reconnus, ont disséminé leurs œuvres à travers la ville. L’office de tourisme a d’ailleurs créé un parcours intitulé « Crystal Ship » qui permet de les trouver. Allez chercher une carte (gratuite) aux bureaux de l’office et partez à la chasse aux trésors !
Mu.ZEE, le musée d’artistes locaux
J’ai beau avoir fait des études d’histoire de l’art, j’avoue ne rien connaitre des artistes belges modernes et contemporains (faute avouée à moitié pardonnée ?). J’étais donc curieuse d’en apprendre plus sur deux artistes incontournables ici : James Ensor et Léon Spilliaert. Vingt années les séparent mais Ostende, leur ville natale qui a influencé leurs œuvres, les réunit.
Mu.ZEE accueille également des expositions temporaires.
Une partie de l’exposition n’est malheureusement pas accessible à roulettes.
Hôtel Bero, près du bord de mer
L’hôtel Bero est parfaitement situé : tout proche de la mer et du marché (le jeudi). La rampe d’accès pour entrer dans l’hôtel est par contre un peu raide en fauteuil roulant manuel je pense. Pas de souci en électrique. Ma chambre était spacieuse, de même que la salle de bain. Cette dernière est équipée d’une douche et d’une baignoire. Un siège de douche est rangé dans l’armoire. Il y a bien une barre d’appui aux wc, mais il en faudrait une deuxième (pas très pratique pour les transferts à l’heure actuelle). Un petit rafraichissement de déco ne serait pas trop de refus non plus à mon sens. La terrasse sur le toit n’est pas accessible (une marche) de même que la piscine (4 marches à monter puis accès via une échelle).
Si vous cherchez une chambre adaptée et bien située, cela reste néanmoins une bonne adresse.
Hôtel Bero
Adresse Hofstraat 1a – 8400 Oostende
Prix à partir de 125 € la nuit
Site web http://www.hotelbero.com
L’accessibilité en fauteuil roulant à Ostende
⊗ Je n’ai pas rencontré de difficultés en me promenant dans la ville et sur le front de mer. Je me suis uniquement déplacée en fauteuil roulant depuis la gare. Le cœur d’Ostende n’est pas très étendu.
⊗ Je vous conseille vivement de télécharger le guide La côte belge accessible à tous. C’est un petit trésor d’informations pratiques comme on aimerait en voir plus souvent. Le guide concerne toute la côte, pas seulement Ostende, et fait mention de l’accessibilité des hébergements, transports et activités.
⊗ Juste devant la gare, vous pourrez trouver ce tandem adapté.
Un grand merci aux équipes de The Place to Be et Visit Flanders grâce à qui j’ai réalisé ce reportage. Je garde bien sûr toute ma liberté éditoriale !
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