Voilà déjà plusieurs mois que le blog existe, et encore zéro article sur ma chère Bourgogne adorée ! (Ah oui, je vous ai prévenus dans le titre : il risque d’y avoir quelques notes de « chauvinisme » par-ci par-là.) C’est que je l’aime ma région : ses collines vertes qui ondulent, sa douceur de vivre, son patrimoine d’exception, et pour ce qui est de bien manger et bien boire, c’est le top! Par contre pour ce qui est de la météo, on repassera !
J’ouvre donc la série d’articles sur la Bourgogne par, attention on ne plaisante plus : la Capitale des ducs de Bourgogne, j’ai nommé : Dijon. Bon, je vous l’accorde, c’est surtout dans l’esprit du plus grand nombre la capitale de la moutarde. Soit. Ca marche aussi.
Pour les pressés ou ceux qui souhaitent un itinéraire un peu plus précis, vous pouvez retrouver mon carnet de voyage de la ville rédigé pour les hôtels Campanille Dijon. Allez-y, c’est pleins d’idées et de bonnes adresses!
Dijon culturelle
Amoureux d’Histoire, d’architecture, ou de vieilles pierres, Dijon saura sans doute vous plaire! Moi j’aime tout simplement me promener dans le centre-ville (devenu en majorité piéton). Les pierres calcaires illuminent les rues. Les façades décorées se laissent décortiquer : « pas mal les arcades aux fenêtres », « c’est la statue de quel Saint ça? », « oh des tuiles vernissées »… La balade est pour le moins agréable pour ceux qui aiment prendre le temps de lever le nez. Ou au contraire le baisser, car en suivant les pavés dorés qui jonchent le sol, vous trouverez la célèbre chouette porte-bonheur des dijonnais, nichée sur l’église Notre-Dame. D’ailleurs, petite anecdote : avec plus de 20 édifices religieux à son actif, on surnomme Dijon la ville au 100 clochers !
Les amateurs de musées ne seront pas en reste ! Mes deux chouchoux :
_ Le musée des Beaux-Arts fraichement rénové dans le Palais des Ducs. C’est grand, c’est beau, les espaces d’expositions sont riches et variés, il est (enfin) accessible en fauteuil roulant et gratuit! A voir absolument : les tombeaux de Jean Sans Peur et Philippe le Hardi, et les retables de la chartreuse de Champmol.
_ Le musée Rude. Pas très grand mais haut de plafond, ce musée est installé dans le transept de l’église Saint-Etienne. Et j’adore ça, quand on se ré-approprie des lieux, change leur fonction, tout en sauvegardant le patrimoine et prenant soin du bâti. Ici on peut admirer le gigantesque moulage de « la Marseillaise », installée sur un pied de l’arc de Triomphe à Paris. Intéressant, pas ordinaire, se visite rapidement, donne accès au choeur de l’église, toujours gratuit et presque accessible à roulettes (une petite marche à la porte d’entrée, des graviers à l’intérieur, mais avec un coup de pouce ça reste faisable).
Dijon gastronomique
En Bourgogne, la douceur de vivre se trouve aussi dans l’assiette. Des spécialités, il y en a des dizaines. Je ne peux pas toutes les citer, mais en voici un appétissant échantillon : jambon persillé, escargots, oeufs en meurette, fromage d’Époisses (à décliner en sauce, tarte, ou tout simplement avec du bon pain), pain d’épices, anis de Flavigny (un bien bon bonbon !), … Côté boissons : le kir, le crémant, la crème de cassis, un côte de Beaune pour le rouge, un petit Chablis pour le blanc, …
À Dijon, il est tout à fait possible d’avoir un aperçu culinaire de toutes ces bonnes petites choses. Libre à vous de trouver l’adresse gastro ou bistrot qui ravira vos papilles. (Je vous dirai à quelles tables j’aime m’installer dans de prochains billets.) Jetez un oeil aux cartes de la très chic place du Palais des ducs, ou bien sur l’ombragée place Émile Zola.
Dijon accessible en roulettes?
Un peu comme partout, et surtout dans les villes au patrimoine historique important, je dirai oui et non.
.Au niveau du centre-ville, je remarque un certain progrès au niveau de la voirie et des trottoirs bateaux. Le charme des vieux pavés est toujours là. C’est tout de suite moins charmant quand t’as l’impression d’être dans un shaker tellement t’es secoué, le tout dans un fracas d’enfer car la mécanique en prend un coup. Il n’y a plus qu’à avancer la tête haute et gonfler le torse, car de toute manière, tous les yeux des environs sont fixés sur toi. Souris!
.Pour ce qui est de l’accessibilité des bâtiments, là les gars, il va falloir se retrousser les manches ! Que de frustrations devant ses boutiques et échoppes où une marche ou deux viennent te dire que niet, la petite robe repérée en vitrine, t’oublies. La rue du Bourg (pour ne citer qu’elle) serait un paradis du shopping pour moi si des rampes étaient posées.
.Mais finissons sur une note positive : les transports ! En voiture, les places de parking handicapées sont gratuites ! Le bus est globalement accessible (je n’ai pas testé tous les arrêts hein). Le tram est complètement accessible, un régal !
Alors dites moi, j’ai été convaincante ?! Envie de (re)découvrir Dijon ? Et surtout, question de gourmande oblige : c’est quoi votre plat bourguignon préféré ? Faites moi rêver !
Le meilleur, pour visiter Dijon et en apprécier le charme tranquille : La petite balade en pleine été, le soir. Vers 22H30 / 23H, les pierres resituent une douce chaleur qui contraste avec un vent un peu plus frais. Ajoutez à cela des rues presque désertes dans lesquelles de douces notes gratouillées par un ou deux musiciens de rue vous arrivent délicatement aux oreilles pour vous accompagner dans cette promenade où les façades des bâtiments vous apparaissent sous un autre jour... Et là, réellement, on se sent de dire "Je te salue, ma belle Dijon!!!" Bravo pour tes billets, continues de nous faire rêver ;)
Ah oui, je vois très bien de quoi tu parles... Le charme romantique de Dijon... Merci pour ce commentaire plein de poésie :)
Ce commentaire me rappelle vaguement quelque chose, Damien... :D
Bonjour Audrey, Comme cela fait plaisir d'avoir de vos nouvelles. Votre blog est magnifique et vous ressemble. Vous êtes resplendissante. Je comprends que vous n'ayez pas envie de revenir, mais si vous passez par Strasbourg, arrêtez-vous à la mission handicap, ça nous fera plaisir à Jackie et à moi-même de vous revoir. En voyant les photos de Dijon, je ne peux m'empêcher de penser à la magnifique chanson d'Yves Jamait, le dijonnais, sur sa belle ville... Amitiés Fabienne RAKITIC
Bonjour Fabienne :) Ravie de vous lire ! Merci pour les compliments... Strasbourg est une ville que j'adore, j'y retournerai ! Et nous irons boire un café ou manger un bout toutes les trois si le coeur vous en dit ! En attendant portez-vous bien, et au plaisir de vous lire !
Ah Dijon ! J'ai eu la chance d'y habiter entre 2001 et 2004 (vers Talant) et 10 ans après, à l'occasion du mariage d'un ami de lycée, j'y suis retourné et bien quels changements ! La ville s'est métamorphosée en quelques années avec notamment ce centre ville piéton qui est devenu plus qu'agréable et la mise en place du tramway. Dijon est devenu une ville où il fait bon vivre (bon c'est surtout vrai lors des mois d'été) et où le nombre de touristes dynamise une région toute entière. Du beau travail !
Tout à fait d'accord avec vous ! Il fait bon se promener au centre-ville, les espaces sont plus vert, et le tramway a créé une vraie révolution a lui tout seul !
Bonjour, Je viens de découvrir votre site et je vous félicite pour votre enthousiasme que je ne partage pas totalement. Dijon n'est pas une exception,les parkings sont gratuits dans toutes les villes dès l'instant où vous possédez le "macaron handicapés" Personne à mobilité réduite, sans fauteuil, les rues piétonnes m'empêchent d'accéder au centre ville en voiture. C'est en voiture que je me sens le plus autonome. (sans parler des pavés qui sont un supplice quand on marche mal) Quand on habite à l'extérieur, sans transport en commun,c'est la galère et moi qui aimais beaucoup ma ville je me contente de la Toison d'Or (où l'on peut se garer quasi au pied des magasins),le glamour en moins. Signé : une handicapée, depuis 35 ans, pour qui la vie n'est pas aussi sereine que vous la décrivez. Cordialement.
Bonjour et merci pour votre message. La loi donnant la gratuité de parking au porteur de la carte de stationnement pour personnes handicapées a été promulgué le 18 mai 2015. En juin 2014, date à laquelle cet article a été écrit, la gratuité n'était vraiment pas de mise dans toutes les villes, d'où ma remarque sur Dijon. J'entends bien que vous ayez des difficultés que je n'ai pas. Et inversement. Comme je le rappelle régulièrement, chaque personne est différente et a des besoins différents.