À la tombée de la nuit, une lumière jaune dorée vient colorier les façades en pierre. Les quais de la Lys et de l’Escaut sont réquisitionnés par les passants. Les gens se retrouvent, s’arrêtent, pique-niquent au coeur de la ville. L’ambiance est détendue et bon enfant. La journée a été chaude et ensoleillée. Personne n’a envie de voir prendre fin cette journée qui a un avant-goût d’été.
Alors, chacun effiloche le temps comme il peut. De mon côté, je pars au hasard des rues, accompagnée de mon appareil photo. J’aime suivre mes envies et me laisser porter sans trop faire attention. Je crois que si j’y prends autant de plaisir, c’est aussi parce que j’arrive à retrouver mon chemin sans trop de difficultés. La jolie ville de Gand invite à regarder et à prendre son temps. Ici une jolie bâtisse en briques, là une fresque murale, ou encore une jolie perspective dans les ruelles. La cité gantoise ne manque pas d’atouts.
Après avoir dépassé le château des Comtes, Gravensteen en flamand, je longe la Lys. Si ce cours d’eau et les lumières qui s’y reflètent forment un joli ensemble, c’est encore l’architecture des bâtisses qui attire mon regard. Elles sont collées les unes aux autres. J’aime ce mélange de brique et de verre qui habille leurs façades. Et aussi le pignon cranté ou sculpté qui les rend uniques.
Le ciel s’obscurcit. Les lumières de la ville s’allument. C’est l’heure bleue qui s’installe. Elle fait le lien entre la clarté du jour et la pénombre à venir. C’est l’un de mes moments préférés. D’un bleu pastel à un bleu profond, il faut être attentif et savoir ouvrir l’œil.
Je m’engouffre dans des ruelles désertes. La ville est à moi. Il n’y a que les grincements de mon fauteuil roulant sur les pavés et des rires lointains qui rompent le calme environnant. Je prends le temps de faire encore quelques détours et décidément, je la trouve belle cette ville. Dynamique et pleine de vie en journée. Douce et romantique à la nuit tombée. Je te dis à une prochaine fois Gand…
Un grand merci aux équipes de The Place to Be et Visit Flanders grâce à qui j’ai réalisé ce reportage. Je garde bien sûr toute ma liberté éditoriale !
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